Le chiffrement de Playfair est un algorithme de chiffrement qui a été utilisé par les britanniques pendant la première guerre mondiale et par les australiens pendant la seconde guerre mondiale.
Principe du chiffrement de Playfair
On prend une clé de chiffrement. Par exemple, “progresser en maths”. On prend les lettres dans l’ordre, sans doublon et on regarde remplit un tableau 5 x 5. Pour terminer de le remplir, on met les lettres de l’alphabet restantes, dans l’ordre.
Comme l’alphabet est de taille 26, soit :
- On omet la lettre w
- On met i et j dans la même case
Avec la clé “progresser en maths”, on obtient :
| P | R | O | G | E |
| S | N | M | A | T |
| B | C | D | F | H |
| I | J | K | L | Q |
| U | V | X | Y | Z |
Ensuite, pour chiffrer, on prend les lettres 2 par 2. Si les 2 lettres sont les mêmes, alors on rajoute un ‘X’ entre les 2. On pourrait rajouter n’importe quelle autre lettre. Dans une variante, on rajoute la lettre ‘Q’.
On a ensuite 3 possibilités :
- Si les 2 lettres sont sur la même ligne, on chiffre en décalant d’un cran vers la droite (si on est au bout on repasse à gauche sur la même ligne)
- Si les 2 lettres sont sur la même colonne, on chiffre en décalant d’un cran vers le bas (si on est tout en bas, on repasse en haut sur la même colonne)
- Sinon, on remplace les lettres par celles se trouvant sur la même ligne, mais dans le coin opposé du rectangle défini par la paire originale.
Exemple
En reprenant la table définie au dessus, le chiffrement de Playfair donne :
- On chiffre NA par MT
- On chiffre DX par KO
- Et NL par AJ
Exercice
Chiffrer le message “J’aime les maths et un peu moins la physique” avec la clé “EXPONENTIELLE ET LOGARITHME”
